Mille milliards de mille BD !
Après le festival BdBOUM à Blois en novembre 2009, alors qu'Angoulême s'apprête à accueillir les bédéistes du 28 au 30 janvier 2010, les BOOKineurs du Lycée Claude de France se sont réunis en décembre autour de la bande dessinée. La médiathèque, quant à elle, a sélectionné quelques albums de David B.
David B., bédéiste et "Grand Boum" de la ville de Blois en 2008, était de nouveau présent en novembre 2009 au festival blésois (Bd Boum).
David B. est un des fondateurs de la maison d'édition l'Association, créée en 1990 alors que de nouveaux auteurs de BD (dont les fondateurs) ne parvenaient pas être publiés dans les structures existantes.
Petite sélection de la médiathèque municipale :
L'autobiographie
L'onirisme et la grande Histoire sont des thèmes récurrents chez David B. Son œuvre majeure est une autobiographie, en 6 volumes, publiée par l'Association à partir de 1996 :
L'Ascension du Haut Mal
David B. évoque son enfance avec Jean-Christophe, son frère aîné, épileptique, et la bataille quotidienne de la famille face à cette maladie, appelée "le Haut mal" au Moyen âge, que les médecins ne parviennent pas à soigner. Les parents cherchent des solutions ailleurs : dans la médecine orientale, la macrobiotique et ses communautés, le spiritisme... La couverture s'assombrit au fil des tomes, le jaune laissant sa place au noir, la maladie devenant omniprésente dans la vie de Jean-Christophe et de ses proches.
L'onirisme
"Je cherche à raconter autre chose de moi que la vie diurne, je cherche le quotidien mystérieux du rêve" :
Les complots nocturnes où l'on découvre la deuxième vie de David B. : une activité onirique très intense, mise en scène grâce à une couleur toute particulière et de magnifiques jeux d'ombres.
Mais aussi : Le cheval blême, paru aux éditions L'Association en 1996 , ou La lecture des ruines, Dupuis , 2001.
L'Histoire
"J'aime réfléchir sur le monde, apprendre de mes lectures, passer des heures sur un détail historique... J'apprécie particulièrement de donner chair à l'Histoire. C'est un défi plus graphique que littéraire ou narratif." "Ma passion pour l'Histoire vient de la maladie de mon frère (l'épilepsie, décrite dans l'Ascension du Haut Mal). Enfant, je l'assimilais à une guerre. Et je la dessinais avec des batailles, des soldats. Du coup, j'ai eu envie de connaître les causes et les effets des combats. Aujourd'hui, j'aime jouer le rôle de passeur." (In www.bodoi.info)
Par les chemins noirs, série en cours, explore l'Italie de 1919 au moment de la montée en puissance du fascisme et notamment la ville de Fiume où se retrouvent des personnages réels (le poète Gabriele d'Annunzio) et imaginaires (Lauriano, un jeune soldat dadaïste et idéaliste partagé entre rêve et réalité, et Mina Linda, jeune chanteuse française prisonnière de la ville).
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Autobiographie ou auto-fiction, trois voix de la bande dessinée d'aujourd'hui :
"Pour ces moments que l'on pense uniques et qui, j'espère, le sont." Cette phrase a été le déclencheur pour Bastien Vivès, jeune bédéiste de 25 ans. Ses dessins au crayon de couleur nous entraînent au coeur d'une histoire classique, celle d'une rencontre entre un homme et une femme, une histoire qui finit mal. La relation est disséquée et ressentie à travers ses moments les plus dérisoires et joyeux, intenses et inéluctables. La légèreté des mots de l'auteur cache en fait une réalité bien plus pesante. Le livre est paru chez Vraoum, label des éditions Warum (warum.fr) qui quittent la BD alternative pour se lancer dans une aventure plus grand public.
Bastien Vivès a également publié Le goût du chlore (KSTR, 2008 - Prix Essentiel Révélation du festival d'Angoulême en 2009) et Dans mes yeux (KSTR, 2009). Retrouvez son univers dans son blog
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Mon gras et moi de Gally (Diantre, 2008).
Les impressions de l'auteure suite à une prise de poids excessive, son quotidien, ses angoisses, sa détresse même, racontés de façon humoristique. On ressent le POIDS du regard : celui des autres mais aussi le sien, le tout passé à la moulinette de l'auto-dérision. Le sommaire est alléchant : Tiens, voilà du boudin / L'enfer, c'est les autres / Opération régime sec / Contre champ...par mon amoureux.
Gally est une jeune femme, auteure et illustratrice mais aussi bloggeuse ; pendant sa prise de poids elle entame un blog, sa psychothérapie à elle, où elle dépeint avec humour sa vie quotidienne dans son nouveau corps (blogdunegrosse.blogspot.com).
Gally, c'est aussi Sale morveuse, BD publiée en 2008 aux éditions Diantre, et un blog : www.missgally.com
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Blankets : manteau de neige, de Craig Thompson (Casterman, 2004)
Une autobiographie qui tombe juste. Craig Thompson nous raconte son premier amour, la découverte de l'autre et de son univers, et y mêle une réflexion vivace sur la foi. La neige est omniprésente, tout comme les gens qui l'entourent : sa famille, son petit frère d'abord avec qui il doit partager son lit, et ses parents catholiques puritains, aimants mais autoritaires ; l'école avec ses profs moralisateurs et ses élèves intolérants. C'est dans ce contexte que Craig rencontre et tombe fou amoureux de Raina, une jeune adolecente dont les parents, en pleine séparation, lui laissent la dure tâche de s'occuper de son frère et sa soeur handicapés mentaux. Leur rencontre est source de joie pour Craig mais aussi de culpabilité. Ce sentiment de culpabilité le ronge en permanence et provoque une remise en question de son rapport à la foi et au puritanisme.
Craig Thompson connaît l'oeuvre de David B. qu'il a découvert lors de sa venue en France pour la promotion de son ouvrage. L'Ascension du Haut Mal, traduit en anglais (= Epileptic), fait partie de ses bandes dessinées favorites.
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Les BOOKineurs du Lycée Claude de France (en décembre)
Les choix de la médiathèque
Lily Love Peacock Fred Bernard
Lily a rencontré Rubis à New York, dans les coulisses de la mode. L'une et l'autre sont devenues plus que des complices inséparables parce qu'idéalement complémentaires. C'est l'histoire intense de cette amitié singulière que raconte Lily Love Peacock, avec en toile de fond l'histoire personnelle et familiale de Lily : une enfance en Afrique, un père aventurier, le voisinage du photographe Peter Beard, l'ensorcellement des grands espaces...
L'occasion de découvrir, au passage, que Lily n'est autre que la petite fille d'une autre héroïne de Fred Bernard, Jeanne Picquigny, révélée par deux précédents albums.
Jeanne et le Mokélé (Fred Bernard ; illustré par François Roca. Paris : Albin Michel, 2001)
En 1920, le père de Jeanne est un explorateur invétéré de l'Afrique qui filme toutes les trouvailles. Quand celui-ci disparait, Jeanne se met à sa recherche et découvre un peuple, un continent et une nature à la fois hostile et fascinante.
La tendresse des crocodiles : une aventure de Jeanne Picquigny (Fred Bernard. - Paris : Le Seuil, 2003).
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Jun Jung-Sik errait dans les rues de Séoul quand un policier l'a pris par la main pour l'emmener au Holt, un orphelinat américain. Il avait alors 5 ans. Quelques photos, un rapport d'orphelinat. Ses souvenirs tiennent à un fil.
2007 : Jung décide de remuer les souvenirs de sa vie et d'en finir avec une certaine période teintée de l'incertitude qui ronge. Il se raconte dans ce récit terriblement intime : sa survie en Corée, sa nouvelle famille belge. Une adoption pas toujours très réussie, contrairement à d'autres gamins.
La bande dessinée coréenne ou manhwa apparaît à la fin du XIXème siècle dans les journaux. Elle subit les aléas de l’histoire du pays : invasion japonaise, division du pays en 1948 pendant la Guerre Froide, nombreux coups d’Etat. Au cours de ces périodes de troubles, on l’utilise surtout comme outil de propagande. C’est finalement à partir du milieu des années 1980 que les auteurs de manhwa commenceront à retrouver une plus grande liberté d’expression. Désormais les coréens peuvent suivre les aventures de leurs personnages favoris sur leurs téléphones portables.
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Dans un Japon où de mystérieuses attaques de kamikazes terrorisent la population, naît un enfant qui semble capable de voler. Icare est alors gardé dans une base secrète de l’armée.
On retrouve dans cette histoire, l’atmosphère des mangas Akira de Katsuhiro Otomo et Ghost in the shell de Masamune Shirow
Icare est une rencontre entre deux grands auteurs : Moebius et Jirô Taniguchi.
Moebius-Jean Giraud scénariste et dessinateur de bande dessinée français est le créateur avec Jean-Michel Charlier de la série Blueberry qu’il signe aussi sous le nom de Gir. Il est le fondateur avec Alexandro Jodorowski des éditions de bandes dessinées les Humanoïdes associés. Il emprunte généralement le pseudonyme de Moebius pour ses œuvres de science fiction.
Le monde d’Edena : Casterman, 2001
L’Incal : Scénario d’Alexandro Jodorowski : Humanoïdes associés, 1998
Little Nemo : avec Bruno Marchand : Casterman, 1994
Jirô Taniguchi est le plus européen des mangakas (auteurs de bande dessinée japonaise) . Il est né en 1947 à Tottori au Japon. Son style est influencé par la bande dessinée franco belge des années 1960. Son premier album Un été desséché paraît en 1970. Il touche à tous les genres : western, science-fiction, historique mais il s’inspire aussi de la vie quotidienne voire de sa propre histoire (Un zoo en hiver).
Un zoo en hiver : Casterman (Ecriture), 2009
Un ciel radieux : Casterman (Ecriture), 2006
Quartier Lointain : Casterman (Ecriture), 2002
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La forêt de Miyori Hideji Oda, Marie-Saskia Raynal
« Miyori, fillette de onze ans au caractère rebelle, est appelée à succéder à sa grand-mère comme reine de la forêt : elle possède en effet le don de voir et entendre les esprits qui la peuplent. En tant que reine, elle sera amenée à protéger la forêt des hommes eux-mêmes. »
Hideji Oda nous plonge dans un univers proche du Voyage de Chihiro ou de Princesse Mononoke de Hayo Miyazaki
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Pico Bogue : La vie et moi Dominique Roque, Alexis Dormal
« Pico Bogue est le fils aîné d'une famille tout ce qu'il y a de plus normal, c'est- à- dire unique, extraordinaire et parfois complètement folle !
Avec sa petite sœur Ana Ana, Pico évolue dans la vie avec autant de certitudes que d'interrogations, ce qui vaut à ses parents et grands-parents des crises de toutes sortes : crises de rire, crises de désespoir, crises d'amour toujours ! »
A lire aussi la suite des aventures de Pico Bogue : Situations critiques
Dominique Roque et Alexis Dormal étaient présents les 20,21 et 22 novembre 2009 à Blois à l’occasion du festival BDBoum. Ils ont présenté le troisième album de la série Pico Bogue : Question d’équilibre publié aux éditions Dargaud.
Le prix du festival fut cette année attribué à Emmanuel Guibert l’auteur de La guerre d’Alan (l’Association, 2008), l’illustrateur de La fille du professeur (Dupuis, 1997) des Sardines de l’espace et d’Ariol (Bayard jeunesse)
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La fille du professeur Joann Sfar, Emmanuel Guibert
« Londres, fin du XIXe siècle. Imhotep aimerait bien épouser Liliane, la fille du professeur. Seul inconvénient : Imhotep n'est pas un prétendant comme les autres. C'est une momie. Un ancien prince d'Egypte, vieux de trois mille ans, qui se promène enveloppé de bandelettes dans le Londres victorien. Le père de Liliane, homme très "comme il faut", trouve que tout ça fait un peu désordre. Après tout, Imhotep est une antiquité : sa place est donc au British Museum... »
En 1998, La fille du professeur a obtenu au Festival International de la bande dessinée d’Angoulême l'Alph'Art Coup de Cœur, ainsi que le Prix René Goscinny.
Joan Sfar et Emmanuel Guibert ont à nouveau travaillé ensemble en 2001 pour la série Les Olives noires, récit du parcours d'un jeune enfant juif en Judée à l'époque du Christ.
Diplomé en philosophie, Joann Sfar fait ses débuts dans la bande dessinée en collaborant au magazine Lapin des éditions l’Association. Il est l’auteur de nombreuses séries, seul : Le chat du rabbin, Petit Vampire, Grand Vampire ou avec d’autres auteurs : Troll avec Morvan et Boisommun ; Professeur Bell en compagnie du dessinateur Hervé Tanquerelle ; Donjon avec Lewis Trondheim et Manu Larcenet ; Sardine de l’espace pour laquelle il retrouve Emmanel Guibert.
Après avoir adapté Le petit prince de Saint-Exupery et avoir participé à plusieurs projets du groupe français Dionysos, Joann Sfar se lance dans le cinéma. Son film Gainsbourg (vie héroïque) sort au cinéma le 20 janvier 2010
www.toujoursverslouest.org/joannsfar/
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Paris, novembre 1911. La capitale est en émoi. Un mystérieux ptérodactyle sème la terreur sur la ville endormie. Le gouvernement s'impatiente, mais la police piétine. C'est alors qu'une femme décidée, Adèle Blanc-Sec, entre en scène... Avec les aventures extraordinaires d'Adèle, Jacques Tardi rend hommage à la grande tradition de la littérature populaire. Rebondissements, coups de théâtre, intrigues alambiquées, savants fous, personnages fourbes et traîtres tous plus affreux les uns que les autres...
Né en 1946, Jacques Tardi passe ses premières années dans l'Allemagne de l'après-guerre, son père étant militaire de carrière. Plus tard, les atrocités de la guerre de 14-18, celle de son grand-père, d'origine corse, deviendront un des thèmes majeurs qui inspireront son œuvre. Etudiant à l'école des beaux-arts de Lyon, puis aux Arts décoratifs de Paris, il fait ses débuts, en 1969, dans l'hebdomadaire Pilote. En 1972 paraît sa première longue histoire, Rumeurs sur le Rouergue (scénario Christin, éditée chez Futuropolis en 1976). C'est en 1976 qu’il entame le cycle des "Aventures extraordinaires d'Adèle Blanc-Sec", dont le succès ne se fait pas attendre. Parallèlement, Tardi adapte le Paris de Léo Malet, celui des aventures de Nestor Burma, et réalise d'autres adaptations qui sont autant de succès (Le der des ders de Daeninckx, Le cri du peuple de Vautrin, etc.)
(Présentation de l’éditeur)
Les aventures extraordinaires d’Adèle Blanc-Sec seront bientôt portées à l’écran par Luc Besson avec Louise Bourgoin dans le rôle titre.
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Lapinot et les carottes de Patagonie Lewis Trondheim
Lapinot et les carottes de Patagonie est l'un des tout premiers défis de Lewis Trondheim : celui de mener à bien une improvisation de 500 planches pour "apprendre à dessiner" et pour montrer son aptitude à maîtriser parfaitement l'écriture d'un véritable feuilleton en bande dessinée.
A lire également Les formidables aventures de Lapinot et aussi Les formidables aventures sans Lapinot
http://www.lewistrondheim.com/
L'Association est une maison d'édition de bande dessinée fondée en mai 1990 par Jean-Christophe Menu, Lewis Trondheim, David B., Matt Konture, Patrice Killoffer, Stanislas et Mokeït. Elle domine la scène de la bande dessinée alternative depuis les années 1990 et, malgré le départ de la plupart des membres fondateurs en 2005-2006 (seuls Menu et Konture restent aujourd'hui), garde le statut associatif de ses débuts.
Se signalant par la diversité et l'originalité de ses projets (de Comix 2000 à L'Éprouvette), la qualité formelle (matériaux comme mise en page sont pensés avec soin) de ses ouvrages, elle a contribué à faire connaître, outre ses fondateurs, des auteurs majeurs de la fin du XXe siècle tels que Joann Sfar ou Marjane Satrapi. Elle a également réédité Massimo Mattioli, Gébé ou Jean-Claude Forest et publie les œuvres d'Edmond Baudoin depuis 1995.
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Celle que je voudrais être Vanyda
« Valentine est au lycée et son groupe de copines est dispersé dans différentes classes. Elles se font toutes de nouveaux amis, chacune de leur côté. C'est peut-être l'occasion de fairede nouvelles rencontres, voire de se rapprocher de Félix... »
Pour tout savoir sur le monde de Vanyda :
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American born chinese Gene Luen Yang
Quand la famille de Jin Wang déménage, il réalise brutalement qu’il est le seul élève d’origine chinoise de sa nouvelle école. Les moqueries et brimades s’abattent sur lui, et il peine à se faire des copains. Encore pire, il tombe amoureux d’une fille blanche…
Comme tout “American Born Chinese” (Américain d’origine chinoise) Jin Wang connaît la légende du Roi des Singes, mais aussi la honte d’être confronté au stéréotype du Chinois à grandes nattes et langage exotique…
La légende du Roi des singes est un des épisodes du Voyage en Occident célèbre roman épique chinois écrit au 16ème siècle par Wu Cheng’en. Le singe, figure dominante des contes populaires chinois, y apparait comme rebelle et indiscipliné. Il devient peu à peu sage et docile symbolisant ainsi le cheminement de l’âme humaine. On y relate aussi les fondements du Bouddhisme et le voyage du moine Xuanzang vers l’Inde.
Le singe Sun Wukon inspira Akira Toriyama pour son manga Dragon Ball.
A voir :
Le roi des singes un film de Wan Lai Ming d'après "Le singe pèlerin ou le pèlerinage en Occident" un roman du 16e siècle de Wu Cheng’en
A lire :
Mahakapi, le singe roi de Patrice Favaro, illustré par Muriel Kerba : Albin Michel, 2001, (Petits contes de sagesse)
Makak, le roi des singes d’ Outcheng'Em, illustré par André Verret : Seghers, 1980. (1001 histoires)
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Les choix des BOOKineurs
Quartier lointain Jirô Taniguchi
Un homme d'affaires japonais vient se recueillir sur la tombe de sa mère. Il est projeté dans le passé et revit une journée de son enfance, avec son caractère et son expérience d'adulte. Il voit ses parents avec un regard à même de les comprendre.
Cette histoire en deux volumes a reçu le Prix du meilleur scénario au Festival d'Angoulême 2003, le Prix Canal BD des librairies spécialisées en 2003.
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Le sommet des dieux Baku Yumemakura, Jirô Taniguchi
Au Népal, Fukamachi trouve un appareil photo qui pourrait être celui de George Mallory, le premier alpiniste qui essaya de vaincre l'Everest mais disparut pendant l'ascension en 1924. Il pense que l'alpiniste a été victime d'un tragique accident sur le chemin du retour. Fukamachi décide de partir sur ses traces afin de découvrir la vérité, s'engageant dans une singulière aventure.
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Aya de Yopougon Marguerite Abouet
En Côte d'Ivoire, dans les années 1970, l'époque est insouciante. L'auteure raconte à travers l'adolescence d'Aya l'école obligatoire, le travail facile, les hôpitaux bien équipés, l'absence totale de définition ethnique, dans une Afrique sans guerre et sans famine.
Prix du premier album du Festival de la BD d'Angoulême 2006.
Le cinquième volume des aventures d’Aya de Yopougon est paru en novembre 2009.
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Le jeune Conan a beau être haut comme trois pommes, c'est un détective redoutable. Petit par la taille, d'accord, mais déjà grand par la capacité de déduction. Bref, il ne fait pas son âge... Et pour cause : en réalité, il n'a pas vraiment six ans, comme un rapide coup d'œil à sa morphologie pourrait le laisser croire.
Conan - de son véritable nom Shinichi Kudo - est, à l'origine, un détective lycéen. Mais il s'est retrouvé un jour en butte aux membres de l'Organisation des hommes en noir. Et ceux-ci n'ont rien trouvé de mieux que de lui faire ingurgiter un liquide empoisonné qui l'a fait replonger en enfance... Et tandis que le professeur Agasa multiplie les inventions loufoques afin de lui rendre sa taille normale, Conan passe son temps à résoudre des énigmes en tous genres.
Le pseudonyme, Conan Edogawa utilisé par le détective lycéen Shinichi Kudo vient de la combinaison de Conan Doyle et Edogawa Rampo, créateur du roman policier japonais.